Le révolver Vidier
Dans les années 1880 plusieurs armuriers tentent d’améliorer le système d’extraction des revolvers réglementaires français. Le plus connu est celui de l’Espee Aumont. Mais il n’est pas le seul. Un jeune armurier parisien s’y intéresse aussi de très près.
Vidier armurier à Paris
Fils d’Aloys Célestin Vidier et de Virginie Constance Painparre, Henri Marius Vidier est né à Paris, dans le septième arrondissement le 21 mai 1857.
Il épouse Madeleine Rapaud à Paris en 1895. Deux enfants naissent de cette union : Georges André Henri Vidier et Marcel Léonard Vidier.
Sous-Lieutenant de réserve au 29° régiment d’infanterie territoriale puis Lieutenant en 1886 et Capitaine cinq ans plus tard, Henri Vidier, armurier de profession, est un tireur talentueux. Il enchaine les succès sur tous les stands de tir. En 1886 il remporte un premier prix au fusil et un vase de Sèvre offert par le Président de la république puis un premier prix au revolver réglementaire. En octobre 1887, au tir au revolver d’ordonnance à 15 mètres, il est classé premier et remporte une médaille de vermeil… Le premier décembre 1891, il est toujours présent et obtient une médaille d’argent au revolver.
Compétiteur et passionné par son métier il soutient activement le développement du tir sportif et contribue à sa hauteur en offrant des armes comme prix de tir.
Le 27 janvier 1886, il dépose un brevet, n° 173806, pour un extracteur destiné aux revolvers à canon fixe. Ce brevet fera l’objet d’un certificat d’addition déposé le 21 mai suivant.
Il adapte son système aux revolvers réglementaires et vend dans son établissement de la rue de Chaillot des « revolvers d’ordonnance perfectionnés » issus de ses brevets.
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